Rappelez-vous que les évènements du 23 juin ont donné naissance au M23 (le Mouvement des forces vives du 23 juin). C’était une manière de marquer la révolution du peuple sénégalais contre le fameux projet de loi du Ticket. Un peuple qui, ce jour là, en a profité pour s’insurger contre les coupures intempestives d’électricité et bien d’autres problèmes que le gouvernement n’arrive pas à résoudre. Le ministre Karim Wade ne me démentira pas, lui qui, ce 23 juin, a été obligé d’appeler « Tonton Bourgi » pour demander l’intervention des forces françaises. Ce jour là, notre pays a failli plonger dans un chaos total. Alors, hier c’était le 23 décembre et deux manifestations ont occupé l’actualité sénégalaise : le congrès du PDS et celui du M23.
Qui de nous n’avait pas la peur au ventre à la veille de ces deux congrès ? En tout cas, moi, personnellement, j’avais peur. Surtout après avoir donné la parole à Barthelemy Diaz juste après l’attaque perpétrée, selon lui, par des nervis du PDS contre sa Mairie. Barthelemy avait ouvertement promis qu’il n’y aurait pas de congrès du PDS si le ministre de l’intérieur « ne met pas de l’ordre dans le pays ». Cette déclaration avait fait tache d’huile et beaucoup de sénégalais prédisaient pour le 23 décembre, une journée de sang. Heureusement que les deux congrès se sont déroulés normalement. Cette dernière tournure des évènements me pousse à dire qu’il faut revoir les manifestations qui sont autorisées pour les 23 à venir si l’on sait que ce jour appartient désormais au peuple sénégalais.
C’est vrai, il y a eu plus de peur que de mal pour la journée du 23 décembre mais, comme le dit l’adage il vaut mieux prévenir que guérir. L’élections présidentielle arrive dans quelques semaines. Le 23 janvier arrive à grand pas et ce jour fera encore peur aux sénégalais en attendant celui du 23 février 2012.
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