19 août 2011

journalisme en éducation: l'ADEA relance un prix africain

Un prix africain de Journalisme en éducation - La sixième édition du Prix africain de journalisme en éducation (PAJE) “Akintola Fatoyinbo” aura finalement lieu en février prochain à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, après l’interruption enregistrée depuis la dernière attribution en 2008, a appris la PANA auprès de ses organisateurs.
Promu par l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), le Prix, initialement conçu pour une périodicité d’un an, devrait coïncider par cette nouvelle édition avec la première “Triennale de l’Education en Afrique”. L’ADEA dit avoir commencé à mobiliser des réseaux de candidats potentiels en faisant circuler en priorité l’information dans la presse africaine sur la prochaine édition du PAJE, en vue d’obtenir une “participation record” afin de compenser le retard de ces dernières années.

“Il s’agit, toutefois, d’utiliser tous les moyens dont nous disposons pour encourager la participation d’un plus grand nombre de journalistes, en soumettant leurs articles publiés dans la presse africaine jusqu’au 31 août 2011”, indique-t-on. Le Prix a déjà été attribué à 22 journalistes africains depuis la création de l’ADEA en 2001. Au début, il se limitait à la presse écrite africaine francophone et anglophone, avant d’être élargi au journalisme d’expression portugaise à partir de 2005. Il a été organisé chaque année jusqu’en 2004, quand il est passé à une périodicité de deux ans pour coïncider avec les rencontres biennales de l’Education de l’ADEA jusqu’en 2008. Le Prix porte le nom de son fondateur, le journaliste nigérian Akintola Fatoyinbo, considéré comme “un spécialiste africain de la communication pour le développement”.

Premier coordinateur du Groupe de travail sur la communication à l’éducation et au développement (GTCOMED) de l’ADEA, Akintola Fatoyinbo (1943-2002) a participé aussi, entre autres interventions, à la création du Projet ouest-africain de développement des agences de presse (WANAD, sigle en anglais), lancé par l’UNESCO et financé par l’Allemagne. A cette époque, il plaidait pour la spécialisation et la formation adéquate des journalistes africains dans le domaine de l’éducation, et pour la nécessité d’améliorer la communication au sein des ministères africains de l’éducation et entre ceux-ci et la presse. 

A sa mort en décembre 2002 à Dar es Salam, la capitale de la Tanzanie, l’ADEA a décidé de lui dédier le Prix africain de journalisme en éducation pour “rendre hommage à sa vision et à son combat pour la professionnalisation, la spécialisation et l’excellence des organes de communication sociale africains”. Selon ses organisateurs, l’objectif du PAJE est de “récompenser les meilleurs articles sur l’éducation en Afrique”, et cette sixième édition devait privilégier les travaux liés au thème “Eduquer et former au développement durable”. 

Son règlement établit que sont éligibles au prix, qui prévoit une récompense pécuniaire de 4.000 euros au premier de chacune des trois langues admises, tous les “journalistes professionnels africains” de la presse écrite. Les auteurs des travaux qui seront en deuxième position auront droit à 2.000 euros chacun, en plus d’autres récompenses générales non pécuniaires comme des invitations à des stages de formation et la promotion dans les médias africains et internationaux pour tous les vainqueurs.

Selon les organisateurs, les journalistes africains sont encouragés à se porter candidats au prix pour renverser le cadre de son 'indifférence' apparente laissée tout au long des précédentes éditions. Pour plus de renseignements, consulter le site de l’ADEA  http://www.adeanet.org

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