La république « businessisée » et ses institutions « baol-baolisées » ; Ce pays dont le premier président était connu de par sa rigueur méthodique et dont le deuxième est connu de par son attachement aux principes républicains, subit depuis prés de 10 ans les commandes d'un chef totalement ignorant de la sacralité de l'Etat et dont les allures sont scandaleusement monarchiques. Ce troisième président qui est aussi le plus regretté de l'histoire de la politique du Sénégal s'est merveilleusement offert le luxe de construire un monument dit de la Renaissance Africaine avec les terres et l'argent du contribuable sénégalais non sans lui réclamer en plus 35% des recettes que cette statue générera au moment ou le pauvre « Gorgorlu » trinque.
A la place de nos valeureux intellectuels et cadres, Me Wade nous met des têtes aussi ridicules que Bamba Ndiaye, des personnes aussi idiotes que Serigne Mbacke Ndiaye, des individus aussi incompétents que Becaye Diop, des larbins aussi indignes que Moustapha Guirassy et j’en passe. Le président de la république n'a jusque-là développé aucune proposition sérieuse pour booster l’économie du pays, il n'a même pas pensé à stopper le grand recul qui guette le Sénégal du fait de sa fâcheuse dépendance à l'aide au développement, ni même à changer de politique vis-à-vis des partenaires internationaux.
Wade ne semble pas mesurer ce recul diplomatique et démocratique du Sénégal depuis 2000, il se bouscule avec les autres dirigeants mal sains d’Afrique à la tribune de la mal gouvernance, s'y plait mai ne s'y limite pas; il tripatouille et « retripatouille » la constitution comme les autres jadis bannis voulant se permettre un mandat à vie, il se livre à des projets de succession monarchique; le tout couronné par une corruption sans pareille.
Il est important de noter que Abdoulaye WADE et ses tristes inféodés n'arriverons jamais à leur fin. Il faudrait que chacun de nous se mette à combattre les injustices, les dérives avec les moyens légaux qui lui sont offerts par la loi, où qu'il puisse se trouver.
Agissons avant qu'il ne soit trop tard car visiblement cet homme ne recule devant rien, ni même devant dieu encore moins devant un peuple meurtri, amorphe, affamé; il est alors grand temps que l'on arrête de pleurer devant notre triste sort et de prendre notre courage à deux mains et restaurer la république et ses principes de gouvernance
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