!!!!!!LE FONDS DE SOLIDARITE NUMERIQUE S’EFFONDRE /LE FOSSE NUMERIQUE RESTE FLAGRANT !!!!!!

Le fonds de solidarité numérique n’existe plus, les raisons : Mauvaise gestion, objectifs non atteints, détournement de fond etc. . Lors de l’assemblée générale de la fondation qui s’est tenue le mardi 27 octobre 2009 à Dakar, le président de la République du Sénégal maitre Abdoulaye Wade initiateur du fonds a annoncé qu’un projet de dissolution de ce dit fonds est en cours. Le président Sénégalais s’est dit très « déçu » de la gestion de ce « Bijou » qui ne reflète plus sa lumière d’antan. Ce qui revient à dire que tous les efforts consentis depuis sa création en décembre 2003 à Genève n’ont servi à rien. Selon les membres de la fondation, cette situation désastreuse est due à un seul homme : l’ex secrétaire général à l’occurrence le suisse Alain Clerc qui a gaspillé l’argent de la fondation. L’échec du fonds de la solidarité numérique apparait comme une pierre tombée de l’édifice numérique dont le sommet avait presque aperçu le fossé numérique qui devient de plus en plus vaste.

Le secteur des TIC vient de recevoir un grand coup de fouet. Si c’était en guerre on dirait que « l’armée numérique » vient de perdre son combat contre l’armée du fossé numérique. La bataille n’a duré que quelques années. (2003 date de création à nos jours) . D’après les membres de la fondation, c’est le mauvais soldat Alain Clerc ex-secrétaire général du fonds qui n’a pas obéit aux ordres causant ainsi la défaite de sa troupe.

Mais ce dernier, interrogé par le quotidien Walfadjri, a balayé d’un revers de main les accusations posées contre lui. (Heureusement que le fautif n’est pas un africain si c’était le cas la situation prendrait une autre tournure) En résumé on dirait un jeu de ping-pong ou Chacun ne voulant pas accepter la défaite se renvoie la balle. Mais on devrait dépasser ses lapalissades…. Qui ne résoudront pas le problème.

Un problème !!!OUI !!!! Dans la mesure où l’échec du fonds prouve une fois de plus que les membres de la fondation manquent d’emprise et n’ont pas été assez conscients de son importance. Empruntant le langage militaire la victoire du « fossé numérique »devant « l’armée numérique » n’est pas prometteuse si on se base sur la disparité d'accès aux technologies de l’information et de la communication fortement marquée d'une part entre les pays riches et les pays pauvres, d'autre part entre les zones urbaines denses et les zones rurales on parle bien sûr de la Fracture Numérique.

Cette fracture numérique gagne du terrain de jours en jours, et les pays pauvres continuent d’être de plus en plus pauvres tout en étant le bouc-émissaire de cette situation. Une situation qui explique clairement le retard accusé par le continent Africain pour l’accès des TIC.Selon quelques études menées par des organisations, les chiffres parlent d’eux même : Au moment ou la France et les Etats Unis occupent le rang de leader dans la gouvernance de l’internet l’Afrique s’accroche toujours derrière eux.

Ceci prouve de plus que le moment de la dissolution du fonds de solidarité numérique est mal choisi. Car c’est aujourd’hui que les pays en voix de développement ont plus besoin d’une fondation pour espérer avoir un nouveau départ et une nouvelle vision des TIC.L’espoir demeure toujours pour la renaissance du FSN. Du moins si on se réfère aux propos de son initiateur qui a décidé de rédiger de nouveaux textes pour rebâtir le monument de l’ère du numérique. Abdoulaye Wade a par ailleurs affirmé sa volonté de transférer le siège du fonds en Afrique.