Sa position est constante et se décline en deux points :
L’Etat ne doit pas se désengager totalement de l’opérateur historique SONATEL. En effet, la stratégie de développement du secteur des TIC du Sénégal reste, à ce jour, encore fortement liée à SONATEL qui domine largement le secteur des télécommunications.
S’il arrive que l’Etat vende une part de ses actions (Il en a le droit mais ne devrait aucunement se désengager totalement), nous pensons que l’intérêt du Sénégal est que ces actions soient rachetées par des acquéreurs dont le projet privilégie les intérêts du Sénégal.
La véritable question qui découle de cette double position est la suivante :
Le combat qui est engagé aujourd’hui par différentes organisations devrait d’abord se concentrer sur ce point bien précis.
Une fois ce droit de préemption abandonné, l’Etat pourra ainsi choisir, en toute légalité et en toute transparence, le meilleur schéma qui s’offrirait à lui en examinant toutes les offres. Le secteur privé proposera et défendra son schéma d’achat des actions de l’Etat par un actionnariat local (Personnel de SONATEL, secteur privé local, institutionnels locaux, etc...).
La crise économique actuelle a montré que les états ne privilégient qu’une seule chose : l
Pour être concrets, nous invitons d’ores et déjà, tous les acteurs locaux qui veulent se porter acquéreurs d’actions SONATEL à se fédérer pour :
faire une offre d’achat à l’Etat du Sénégal, monter un schéma et un argumentaire à destination de l’exécutif et des organes parlementaires.
Antoine Ngom Président OPTIC
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